Allemagne : la gauche dans les rues pour exiger l’interdiction de l’AfD

La rédaction
Démocratie Participative
22 janvier 2024

 

Allemagne : réunion secrète près de Wannsee entre dirigeants nationalistes de l’AfD pour procéder à la remigration à grande échelle des allogènes

En Allemagne, la gauche, et franchement tout le système, sait que ses options se réduisent drastiquement. Le SPD, l’équivalent du Parti Socialiste, s’effondre dans les sondages.

Il n’est plus qu’à 13%.

Face à lui, l’AfD est à 22%.

Dans les années 1990 le SPD atteignait jusqu’à 40% des suffrages avant de s’établir autour de 25% dans les 2010.

Scholz, l’actuel chancelier, est à la ramasse. Il n’a aucune idée sur rien et gouverne à vue une coalition où la droite affairiste domine.

Scholz est sûrement un brave gars avec qui boire une bière, mais ce n’est pas un leader.

Le 8 janvier dernier, Sarah Wagenecht, venue de la gauche radicale, anti-OTAN et anti-immigration, a fondé son propre parti, le BSW.

Il est à 7% dans les sondages et affaiblit davantage le SPD qui suit donc l’évolution du PS français.

Au total, les socialistes et les écologistes ne pèsent plus qu’un quart de l’électorat. Le problème, c’est que leur idéologie profonde – pro-immigration, LGBT, pro-guerre, réchauffiste –  est celle de la classe dirigeante. Avec un tel fossé entre la population, la gauche a donc trouvé une idée : interdire l’AfD.

Il suffisait d’y penser.

Dimanche, tout ce que l’Allemagne compte d’antifas, de boomers, de féministes et de métèques était dans les rues pour demander l’interdiction du parti.

L’AfD peut difficilement être considéré comme un parti national-socialiste. En revanche, il y a un nombre certain de NS dans ses rangs. Leur leader non-officiel est Björn Höcke, en Thuringe.

C’est quelqu’un de très bien.

Le système est très tenté d’interdire effectivement le mouvement parce que le remplacement de population n’est plus négociable en démocratie.

Il va sans dire que la droite affairiste, française ou allemande, est aussi antifasciste que le reste. Le reporter du Figaro vocifère d’impatience à l’idée de l’interdiction du parti pro-blancs.

Le Figaro :

Silke est venue avec ses deux petites-filles. Blonde et souriante, la jeune grand-mère ne se souvient pas d’avoir participé à la moindre manifestation depuis la chute du Mur, lorsque des centaines de milliers d’Allemands de l’Est défilaient le lundi soir dans les villes de RDA pour réclamer la fin du régime communiste. Aujourd’hui, c’est la peur d’un retour au nazisme qui la pousse à nouveau dans les rues. Silke fait partie de ces dizaines de milliers de Berlinois qui se sont mobilisés dimanche à l’appel d’une centaine d’organisations, Églises, partis politiques ou du milieu associatif. Le cortège, parti du Bundestag, a traversé une grande part du quartier gouvernemental, aux cris de « Tout Berlin déteste l’AfD ».

Berlin déteste certainement l’AfD car cette ville crasseuse est peuplée de fiottes et de toutes les races de la terre. Comme le quartier de Kreuzberg, enclave turque.

Le slogan est décliné à travers tout le pays depuis dix jours et les révélations d’un plan de « re-migration » présenté à Potsdam lors d’une réunion secrète de l’extrême droite, à laquelle ont participé des cadres de l’AfD et des représentants de l’aile droite de la CDU. Ce plan, destiné à être appliqué par l’extrême droite à son arrivée au pouvoir, prévoit l’expulsion de millions de personnes issues de l’immigration, avec ou sans passeport allemand.

De là à parler d’un retour aux pages sombres de l’histoire allemande et à la déportation des Juifs et des Roms dans les années 1930, il n’y a qu’un pas pour de nombreux manifestants présents dans la foule. « Les révélations autour de cette réunion m’ont vraiment choqué, explique Heiko, 35 ans. Pour moi, c’est désormais une évidence que l’AfD rêve en fait d’un retour au nazisme. » « On dit souvent que les gens qui votent pour l’AfD font le choix d’un vote de protestation, ajoute Carl, son compagnon. Les gens ne pourront plus prétendre ça. Désormais, celui qui vote pour l’AfD ne vote pas contre le gouvernement d’Olaf Scholz, mais pour un programme abject, pour le retour au nazisme ! »

Alors Heiko est un prénom masculin, ce qui fait de Carl, « son compagnon », un très gros homosexuel.

Nathalie Versieux, la correspondante du Figaro, trouve judicieux de demander à des fiottes berlinoises leur avis sur quoi que ce soit.

La nuit commence à tomber quand le cortège se met en branle. Un groupe de très jeunes gens, sous une bannière arc-en-ciel, discute vivement entre deux slogans criés à pleine voix. La plupart viennent de passer leur bac. Ils s’inquiètent pour l’avenir de la tolérance « à la berlinoise », cette culture locale particulièrement ouverte sur les questions de genre, que les cadres de l’AfD dénoncent régulièrement. « Si l’AfD arrive au pouvoir, où va-t-on pouvoir aller ?, se demande Helena. On ne pourra pas faire comme les personnes persécutées par les nazis dans les années 1930… Aux États-Unis, ce sera presque pire avec Trump. Partout en Europe, l’extrême droite avance. On parle partout de revenir sur le droit à l’avortement, le mariage gay. On veut nous imposer des valeurs ultraconservatrices… »

Nullement !

Personne ne veut imposer aux fiottes ou aux gouines de valeurs conservatrices.

En revanche, les expédier dans des camps de travail pour expier leurs agissements contre l’ordre social est certainement une voie possible.

Thomas, un solide barbu trentenaire, porte son bébé emmitouflé dans un large tissu. L’aîné contemple la scène de sa poussette. « Nous sommes venus parce que nous voulons que les gens qui se sentent menacés par l’AfD sachent qu’ils ne sont pas seuls », explique le père de famille. « Il faut absolument interdire l’AfD. Malheureusement, c’est sans doute déjà trop tard pour ça », estime pour sa part Mark, un informaticien de 40 ans, qui observe les évolutions du parti depuis sa création, en 2013.

L’AfD a, de fait, bien évolué en dix ans. Née pour protester contre les plans de sauvetage de l’euro, elle a bien failli disparaître du paysage politique deux ans plus tard. « Pour l’extrême droite allemande, la politique migratoire d’Angela Merkel a été comme une aubaine », rappelle Gero Neugebauer, politologue à l’Université libre de Berlin. Le parti est depuis présent dans tous les Parlements régionaux, siège au Bundestag, a remporté plusieurs mairies ou postes de préfets élus. « Pour la majorité silencieuse, la révélation du plan d’expulsions massives a fait l’effet d’un électrochoc, poursuit Gero Neugebauer.

Je suis certain que de très nombreux Allemands ne pensent qu’à une chose : garder tous ces musulmans de l’amour.

C’est la majorité silencieuse, selon Le Figaro.

Surtout dans la perspective des élections européennes du printemps et des élections régionales dans trois régions d’ex-RDA à l’automne prochain. Les sondages font état de 22 % d’intentions de vote au niveau national. Dans les trois régions de l’Est, l’AfD pourrait arriver en tête aux régionales avec plus de 30 % des voix, selon les sondages, 37 % même en Thuringe, là précisément où le parti est dirigé par l’un des plus extrémistes de ses cadres, Björn Höcke. » Celui-ci a comparé les manifestants qui protestent contre l’AfD à la lumière de leurs portables aux nazis défilant avec des torches dans les rues de l’Allemagne des années 1930. Il figurait ce week-end sur nombre de pancartes, le plus souvent bras droit levé, barré d’un trait rouge ou affublé d’une petite moustache.

Sacré Björn.

Lui, à Dachau !

Si l’Allemagne de l’Est pouvait être conquise par les nationalistes, ce serait une excellente nouvelle. Contrairement à l’Allemagne de l’Ouest, ces territoires sont encore très largement blancs, il est possible d’en faire un bastion.

Le système antiblanc actuel procède du tribunal de Nuremberg, ville qui est, comme on sait, situé en Allemagne. Sans destruction de l’idéologie antiblanche en Allemagne, le système construit en 1945 continuera son action destructrice à travers le monde blanc.

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