Allemagne : lancement d’un plan de surveillance politique de toute la population pour lutter contre « l’extrême-droite »

La rédaction
Démocratie Participative
15 février 2024

Précédemment : A peine nommée, l’antifa féministe à la tête de la police allemande promet de ne s’occuper prioritairement que de « l’extrême-droite »

L’Allemagne a pour ministre de la police une femme obèse qui est connue pour son soutien actif aux Antifas, une organisation terroriste qui sert de proxy à la CIA et au BND, le service d’espionnage allemand

Il ne faut pas laisser les gens de gauche approcher un seul poste à responsabilité, encore moins quand ce sont des femmes obèses.

Les Échos :

Le gouvernement allemand lance une nouvelle offensive contre les réseaux d’extrême droite. Après avoir présenté un premier plan d’action voilà deux ans, le gouvernement d’Olaf Scholz a dévoilé mardi midi une nouvelle salve de mesures pour contrer l’influence de cette idéologie en Allemagne.

« Nous entendons utiliser tous les instruments de l’Etat de droit pour protéger notre démocratie », a martelé la ministre sociale-démocrate de l’Intérieur, Nancy Faeser. « Nous voulons démanteler les réseaux d’extrême droite, les priver de leurs revenus et leur retirer leurs armes ». Le gouvernement entend traiter ces réseaux de la même manière que « les groupes de criminalité organisée. »

Quand on entend le mot « état de droit », c’est que le système prépare un putsch contre le peuple.

Inquiet de ce qui s’est passé dans des pays comme la Hongrie ou la Pologne, le gouvernement veut tout d’abord protéger l’Etat de droit et notamment l’indépendance de la Cour constitutionnelle fédérale. Pour cela, l’idée est d’inscrire ses règles de fonctionnement dans la Constitution, afin qu’elles ne soient pas modifiables, à moins d’une majorité des deux tiers au Parlement.

C’est ce que je disais.

Quel rapport entre cette histoire de « réseaux d’extrême-droite » armés et les règles de modification de la constitution ?

Le gouvernement d’Olaf Scholz entend ensuite assécher les réseaux de financement de l’extrême droite en facilitant l’accès des services secrets aux comptes et aux transactions financières. Pour être autorisées, ces recherches nécessitent aujourd’hui de prouver qu’un groupement mène des actions d’incitation à la violence ou à la haine contre une partie de la population.

Le gouvernement va changer la loi pour que le « potentiel de menace » par rapport aux institutions démocratique devienne également un critère déterminant.

Dans le même temps, les procédures permettant aux services secrets d’identifier les utilisateurs de comptes bancaires vont être simplifiées. « Connaître le compte courant d’une personne ne doit pas nécessiter la même procédure qu’une surveillance des télécommunications », indique le document résumant les mesures.

Voilà une mesure qui s’inscrit pleinement dans l’état de droit. La police secrète pourra espionner les comptes bancaires de la population, sans preuves à fournir.

L’idée est bien sûr de fermer les comptes bancaires de tous les suspects, ce qui s’inscrit dans les buts de l’euro numérique.

Monero est plus jamais la parade contre la surveillance politique.

La coalition au pouvoir entend aussi écarter les « ennemis de la Constitution » de la fonction publique et éviter l’infiltration de membres de l’extrême droite dans la magistrature, la police, l’enseignement ou les services secrets. Jusqu’à présent, la durée d’une procédure disciplinaire pour mettre fin au contrat d’un fonctionnaire prenait en moyenne quatre ans.

C’est curieux, mais cela ne vise que l’extrême-droite. Pourquoi ce gouvernement dirigé par le socialiste Scholz ne vise-t-il pas également l’extrême-gauche ?

Pour maintenir la gauche au pouvoir en recourant à la répression d’état plutôt qu’en remportant les élections ?

A partir du 1er avril, toutes les sanctions, y compris la révocation, pourront être faites par simple décision disciplinaire. Le gouvernement juge la mesure essentielle. En janvier, l’ex-chef de l’Office de la protection de la Constitution, Hans-Georg Maassen, a été officiellement qualifié d’« extrémiste de droite » par son ancienne organisation.

Hans-Georg Maassen était à la tête de la police politique allemande. Il transmettait à la CIA toutes les informations sur les activités politiques des différentes organisations du pays.

C’est à ce poste qu’il a essayé de détruire l’AfD de l’intérieur en s’appuyant sur son aile gauche pour fomenter une scission. Son objectif était de placer l’AfD sous le contrôle de la CDU, le parti de droite contrôlé par la CIA. L’opération a échoué.

Hans-Georg Maassen

La manoeuvre de Maassen, qui visait à empêcher la formation d’un puissant parti à la droite de la CDU, a été considérée comme déjà trop à droite pour les hiérarques de la gauche socialiste.

Après avoir été purgé de l’appareil d’état, il a monté un petit courant au sein de la CDU, ce qui lui a valu une exclusion par le parti de Merkel, que l’on ne peut pas distinguer des partis de gauche. Il a été formellement excommunié comme « extrémiste de droite » l’année dernière.

C’est dire si la catégorie « extrême-droite » est large pour le système.

Le plan reprend également le projet de durcissement de la législation sur les armes, présenté en janvier 2023 par le ministère de l’Intérieur mais toujours pas adopté, certains députés craignant une réaction des chasseurs. Il prévoit d’interdire la possession d’une arme semi-automatique et d’imposer un permis pour les arbalètes.

Les démocraties sont si aimées du peuple qu’elles craignent d’être renversées par ça

Inquiet des messages de haine sur Internet, le gouvernement va mettre en place une « unité de détection précoce » afin d’identifier et lutter plus rapidement contre les campagnes de manipulation et les influences étrangères.

Vous trouvez qu’il y a trop d’islamistes dans votre pays ? C’est que vous êtes un espion russe

Enfin, Nancy Faeser entend prendre des mesures pour empêcher la venue en Allemagne d’extrémistes provenant de l’étranger et prône une plus grande collaboration entre toutes les autorités de l’Etat, notamment au niveau local.

Des propos directement liés à la réunion clandestine de Potsdam, près de Berlin, où a été présenté en novembre un plan de « remigration » des personnes étrangères ou des Allemands d’origine étrangère. Sa révélation début janvier a créé une onde de choc et déclenché des manifestations de centaines de milliers de personnes dans tout le pays.

Seule l’extrême-gauche manifeste et ça ne change rien à son naufrage dans les sondages.

L’AfD est très au dessus des socialistes du SPD, le parti jadis dominant de la vie politique allemande, et elle n’est plus qu’à quelques pourcents de la CDU, le parti de Merkel. C’est suffisant pour déstabiliser l’ensemble des partis fondés par les USA en 1945.

Les médias continuent de qualifier de « clandestine » la rencontre de Potsdam comme si ces gens s’étaient réunis illégalement.

Ces photos sont d’ailleurs le résultat d’une opération des services de renseignement du pouvoir, subordonnée à la CIA comme on sait.

C’est révélateur. Ce n’est pas illégal au sens juridique, mais c’est déjà considéré comme illégal pour le système politico-médiatique.

Prochainement, le système exigera que la tenue de toute discussion politique privée soit annoncée au préalable à la police avant d’être autorisée.

Contre la censure

Utilisez Brave et Tor en suivant notre guide ici.

Ou utilisez un VPN.