Allemagne : une crèche Anne Frank débaptisée pour ne pas froisser la jeunesse immigrée

La rédaction
Démocratie Participative
06 novembre 2023

En Allemagne, la religion de l’holocauste est annulée pour les musulmans.

Frankfurter Allgemeine :

Devons-nous cesser de parler d’Anne Frank et de son histoire aux enfants ? C’est la question monstrueuse qui est posée ces jours-ci avec le plus grand sérieux. Anne Frank ? Dont le journal est lu par des millions de gens ? Qui, en tant que fille de juifs de Francfort, a dû s’enfuir avec ses parents aux Pays-Bas en 1934, a vécu dans la clandestinité à Amsterdam à partir de 1942 et a été assassinée à Bergen-Belsen en 1945, à l’âge de quinze ans ? Si des écoles, des centres de formation, des rues et des crèches portent son nom, c’est aussi pour perpétuer le souvenir pour les générations futures.

Anne Frank n’a pas été « assassinée ». Elle est morte du typhus à la fin de la guerre.

L’Allemagne était alors un Gaza géant, bombardée nuit et jour, sans ravitaillement, nourriture, eau ou médicaments.

Si dans de telles conditions la population allemande était déjà privée de tout, les internés juifs, qui avaient férocement poussé à la guerre, allaient difficilement avoir accès à quoi que ce soit. Si ces juifs s’étaient souciés de leur santé, ils n’auraient pas entraîné le monde dans la guerre pour commencer.

Quant au journal d’Anne Frank, il a été si réécrit par le père qu’il n’est plus considéré comme une source fiable.

Sa fiabilité n’a d’ailleurs aucune importance pour les juifs, puisqu’il est utilisé depuis des décennies comme outil de guerre psychologique pour inculquer la haine de soi aux jeunes Blancs. L’idée étant de neutraliser leur système immunitaire raciale face à la prédation juive.

Mais comme toujours avec les juifs, leur stratagème a fini par se retourner contre eux.

Une crèche de Tangerhütte, dans le Land de Saxe-Anhalt, ne veut plus y participer. Le conseil d’administration de l’établissement municipal s’est prononcé en faveur de la suppression du nom, comme le rapporte la presse locale. A l’avenir, l’établissement s’appellera « Weltentdecker ». Nommé d’après Anne Frank à l’époque de la RDA dans les années 70, l’établissement souhaite, cinquante ans plus tard, faire oublier la mémoire de la jeune fille juive en lui donnant un nom commun.

Selon la municipalité, le souhait émane des parents et du personnel de la crèche. La directrice de la crèche, Linda Schichor, confirme à la « Volksstimme » qu’elle préférerait elle aussi un nom « plus adapté aux enfants ». L’histoire d’Anne Frank est difficilement compréhensible pour les jeunes enfants et, de manière particulièrement perfide dans le contexte actuel de guerre au Proche-Orient, elle oppose Anne Frank aux « parents issus de l’immigration », qui « n’ont souvent rien à voir » avec ce nom. Elle veut un nom de crèche « sans arrière-pensée politique », ignorant que l’acte de suppression du nom est lui-même éminemment politique.

Le personnel a des arguments.

La pédagogue égarée est soutenue par le maire sans étiquette de Tangerhütte, qui estime que la crèche est aujourd’hui « plus ouverte qu’avant » et qu’elle encourage « davantage l’autodétermination et la diversité des enfants ». Andreas Brohm est-il sérieux ? Que commémorer Anne Frank est le contraire de l’ouverture et de la diversité ? « Il est important pour l’institution de rendre ce changement conceptuel visible à l’extérieur », dit le politicien, pour qui la situation au Proche-Orient et ses répercussions ici ne changent rien.

Bien sûr, Tangerhütte n’est pas la première communauté à ne pas apprécier le souvenir d’Anne Frank. En 2021, la ville d’Elxleben, en Thuringe, a estimé que le bien-être des enfants était menacé par la patronne de sa crèche. Il n’était pas possible de faire comprendre aux jeunes qui était Anne Frank et ce qu’elle représentait, c’est pourquoi Anne Frank devait être remplacée par « Elchzwerge », en référence à l’association de carnaval locale. Il n’en a rien été. La communauté juive n’a pas été la seule à protester, c’est pourquoi le maire CDU Heiko Koch s’est finalement vu contraint de présenter des excuses et de tout annuler.

L’attitude pondérée adoptée par l’interlocuteur pour la vie juive dans le Land de Sachen-Anhalt montre à quel point les représentants juifs de ce pays sont inquiets, seulement deux ans plus tard, face à la montée de l’antisémitisme. S’il comprend « l’impulsion donnée dans un esprit positif », il regrette « que cela entraîne la disparition d’un lieu qui rappelle Anne Frank », a déclaré Wolfgang Schneiss à propos du projet de Tangerhütte. La prudence douloureuse qui sous-tend ces paroles devrait nous alerter.

Les juifs ont surtout compris que le rapport de force a changé et que toute déclaration au vitriol susciterait une vive réaction des Allemands de papiers.

Ces juifs sont vraiment maudits.

À peine ont-ils mis au point une singerie pour plonger une nation dans un véritable enfer terrestre que cette singerie précipite la chute des juifs.

Et le plus extraordinaire, c’est que ces juifs n’en retiennent jamais aucune leçon, bien au contraire.

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