JO 2024 : fin de carrière pour une basketteuse sénégalaise après une critique contre Israël

La rédaction
Démocratie Participative
03 janvier 2023

 

Contrairement aux Blancs destructurés par l’utopie sans-frontiériste, les allogènes sont à la fois très racistes, très religieux et très territoriaux.

La question palestinienne les a mis dans un grand état d’agitation à propos de la question du Grand Remplacement.

Mal en a pris à une sénégalaise à papiers français, Émilie Gomis.

Libération :

Ambassadrice des Jeux olympiques de 2024, Emilie Gomis va perdre son poste cette semaine, selon des informations publiées mardi 2 janvier par le Parisien. Le sort de la vice-championne olympique de basket-ball 2012 était en suspens depuis qu’elle avait publié, après les attaques du 7 octobre, un message polémique sur les réseaux sociaux. On y voyait des cartes de France datées de 1947, 1967 et 2023 sur lesquelles le drapeau tricolore recouvrant le territoire français était progressivement remplacé par le drapeau israélien, avec cette question : «Que feriez-vous dans cette situation ?»

Dans son article, le Parisien écrit que «le comité de déontologie du CNOSF, qui avait été saisi par le président du mouvement olympique français David Lappartient, a […] décidé, fin décembre, de proposer la radiation de Gomis pour atteinte avérée aux principes éthiques. Une proposition qui sera suivie d’effets jeudi, lors d’une réunion de cette commission des athlètes».

L’ancienne basketteuse des Bleues était membre du membre de la commission des athlètes du comité olympique français. Elle avait présenté ses excuses sur son compte Instagram et dans les colonnes de l’Equipe.

Le peuple élu n’aime guère pardonner.

Mi-décembre, le comité d’éthique du Cojo, saisi par les organisateurs des Jeux de Paris avait jugé que le post d’Emilie Gomis «faisait clairement référence à des événements concernant l’Etat d’Israël et la Palestine, en particulier la bande de Gaza, notamment le plan de partage de la Palestine par l’Organisation des Nations-Unies en 1947, la guerre des Six jours et le vote de la résolution 242 du conseil de sécurité des Nations unies en 1967». Message qui pouvait «en outre être légitimement interprétée comme suggérant que la France de 2023, dont la carte est dominée par l’étoile de David, est, elle aussi, “envahie par les Juifs”».

Quelle idée saugrenue !

Les avocats de la joueuse, qui est également membre du conseil d’administration de Paris 2024, rappelaient dans la foulée qu’elle avait supprimé «immédiatement» son post une fois «alertée sur son caractère inadéquat». Emilie Gomis «s’estime […] déshonorée et diffamée par les accusations d’antisémitisme dont elle est victime», avaient-ils ajouté, précisant qu’elle n’entendait pas démissionner de ses fonctions.

Si Émilie Gomis s’était contentée d’insulter les Blancs, elle aurait certainement eu une promotion.

Une erreur irréversible.

C’est peut-être l’anarchie croissante dans les rues françaises, mais pas dans le système.

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