La police, premier obstacle de la révolution blanche

La rédaction
Démocratie Participative
26 novembre 2023

 

Après la descente d’hier contre l’enclave afro-maghrébine de la Monnaie et la violente dispersion des quelques 80 nationalistes venus en découdre avec les allogènes, les goyim qui pensaient que la police était avec eux redescendent sur terre.

Cette surprise est le résultat d’une absence complète de formation révolutionnaire. À la place, la grande majorité des gens opposés au Grand Remplacement, surtout les jeunes, entretient la conception bourgeoise de ce qu’est une police, et par extension de ce qu’est un état.

Il suffit qu’une institution arbore le drapeau tricolore pour qu’ils croient que cette institution est leur institution. C’est en cela que le patriotisme est toxique. Le patriotisme est un plébiscite pour le pays et ses corps constitués, perçus comme l’expression légitime de la volonté du peuple. Certes, pensent-ils, le gouvernement du moment est mauvais, mais pas les institutions qui le défendent et, pour peu qu’une victoire électorale soit acquise, ces institutions défendront la nouvelle politique avec la même rigueur. C’est la conception bourgeoise, parlementariste, légaliste de l’État.

C’est ce plébiscite qui produit des slogans bourgeois absurdes comme « Soutien aux forces de l’ordre ».

Cette conception bourgeoise démocratique a été dénoncée avec justesse par Lénine et elle reste actuelle.

Le remplacement de la police par une milice populaire est une réforme dictée par toute la marche de la révolution et qui est en voie de réalisation dans la plupart des régions de la Russie. Nous devons expliquer aux masses que dans la plupart des révolutions bourgeoises du type ordinaire cette réforme a été éphémère, et que la bourgeoisie, même la plus démocratique et la plus républicaine, a toujours rétabli la police du type ancien, tsariste, séparée du peuple, commandée par des bourgeois et susceptible d’opprimer le peuple de mille manières.

Lénine, Le nouveau type d’Etat que crée notre révolution

Nous l’avons vu avec Donald Trump. L’ensemble de l’État américain, la CIA et le FBI se sont coalisés pour le neutraliser, bien qu’il n’a jamais manifesté de velléités révolutionnaires. Il a finalement été renversé au terme d’une élection truquée, validée par la Cour Suprême des États-Unis, la branche judiciaire du régime, pour préserver le simulacre légaliste de la démocratie.

Le nationalisme est radicalement différent, il ne reconnaît a priori aucune institution comme légitime. Il veut créer les siennes sur la destruction des anciennes.

Adolf Hitler a regretté de ne pas avoir suivi Ernst Röhm et imiter Staline dans son projet de destruction de l’armée traditionnelle allemande pour la remplacer par une armée révolutionnaire, nationale-socialiste et d’extraction populaire. Cette erreur lui a valu de nombreux sabotages par des cliques hostiles – les tentatives d’assassinat, la transmission de tous les ordres au commandement soviétique lors de la bataille de Koursk ou bien encore la non application d’ordres cruciaux lors du débarquement de Normandie. Dans l’ombre, des traîtres continuaient d’agir pour sauver l’ordre ancien, ce qui culminera avec l’orchestre noir composé d’aristocrates et de démocrates alliés aux USA et à l’URSS.

Ne pas mener une révolution à son terme en détruisant les piliers de l’ordre ancien a toujours un coût prohibitif, souvent fatal. Les éléments bourgeois se coalisent aussitôt pour détruire la révolution de l’intérieur.

Le plébiscite de la droite et de l’extrême-droite pour les instruments de l’ordre établi n’est pas étonnant, puisque l’opposition à l’immigration est principalement structurée autour de partis bourgeois pleinement intégrés dans le système démocratique. Le RN, en premier lieu, « Reconquête » ensuite, Les Républicains enfin, sont des syndicats de flics, tout comme le Parti Socialiste a longtemps été un syndicat de profs. Ils appartiennent à la gestion de ses contradictions par le système.

Dans un système bourgeois démocratique, les partis représentent des groupes d’intérêts particuliers, en compétition les uns avec les autres au sein d’un éco-système traversé de contradictions, mais fédérés par le plus petit dénominateur commun du maintien du système. Ils ne représentent pas l’homme ordinaire, celui de la rue. Ils sont encore moins révolutionnaires, c’est-à-dire partisan du renversement de la classe dominante. Ces partis sont des émanations de segments de la superstructure qui veulent tirer la couverture à eux, pas de l’infrastructure qu’est le peuple.

L’activité des phraseurs d’extrême-droite se limite à broder sur Clovis et Jeanne d’Arc ou à se lamenter sur la laïcité malmenée et autres sentimentalités du même ordre.

Le déficit de formation révolutionnaire est le résultat de l’absence d’organisations révolutionnaires disciplinées. À la place, nous avons des associations bourgeoises qui se solidarisent d’institutions du régime en place, police et armée, pour garantir la stabilité sociale dont ses membres dépendent. Leur attitude est dominée, au mieux, par une nostalgie sentimentale que corsète des intérêts catégoriels, pas par une conception révolutionnaire et dynamique de l’histoire.

Ce n’est pas par hasard qu’anciens flics et militaires pullulent dans un parti juif comme « Reconquête ». Bien loin d’être des opposants au régime républicain, ils veulent au contraire un renforcement de la structure répressive de celui-ci, ce que les juifs veulent également. Au point d’en venir à cette formule : ceux qui détestent les juifs sont aussi ceux qui détestent les policiers.

Ce qui est juste et normal, puisque les deux sont indissociables.

Certains diront que cette position est anarchiste. Elle n’est pas anarchiste. Elle ne dit pas qu’un état ne doit pas exister, ni qu’une force ne doit pas assurer l’ordre social. Elle affirme que l’état doit être un état construit par des révolutionnaires, tout comme sa force d’ordre, et qu’état et force d’ordre, ne peuvent être produits que le fruit d’une révolution raciste. Elle dit aussi que cette force doit être plébéienne et non professionnalisée, séparée du peuple, dirigée par la bourgeoisie en place.

Guerre raciale, guerre sociale

La guerre raciale est le résultat d’une guerre de classes. L’immigration de masse est une politique d’état, revendiquée au plus haut niveau par la classe dominante. Ses conséquences affligent les couches blanches ordinaires. Elle n’est pas le fruit d’un « laxisme », mais d’un plan délibéré de l’oligarchie en place.

Le système peut donc à la fois être d’une intransigeance absolue quant à l’intégrité des frontières de la colonie juive de Palestine, sécrétion de la finance internationale qui organise les démocraties occidentales, et s’opposer frontalement à ceux des plébéiens blancs qui réagissent aux conséquences du démantèlement des frontières de leur pays.

La chaîne de l’armée israélienne BFMTV exprime très bien cette position.

Il n’y a pas d’incohérence, bien au contraire. Le système cosmopolite global gouverne selon ses intérêts, pas selon des principes universels. Ce sont des idéalistes sans sens pratique qui croient que les commanditaires du système donneraient aux Blancs carte blanche pour démanteler le cosmopolitisme qu’ils président au prétexte que la colonie juive de Palestine affronterait des combattants arabo-musulmans.

Le système défend avec autant d’acharnement ses colons juifs en Palestine qu’il défend ses colons extra-européens en Europe, et il combat avec autant de détermination les indigènes de Palestine qu’il combat les indigènes d’Europe.

Il est dans son intérêt de défendre les frontières de la colonie raciale juive en Palestine, tout comme il est dans son intérêt de démanteler les frontières des états blancs en Europe et d’appuyer l’invasion allogène.

La question, de son point de vue, n’est donc pas de combattre « l’islamisme » partout et tout le temps, artifice de la propagande juive pour rallier les goyim de droite échaudés par l’immigration afro-musulmane, mais d’assurer la suprématie juive partout.

Une analyse superficielle, entretenue d’ailleurs par l’armée israélienne via ses agents d’influence, est de croire que tout ce qui est islamique est par définition un ennemi, moyennant quoi « Israël » serait par définition un allié.

Une analyse correcte repose sur l’identification de l’ennemi prioritaire. Les réactions épidermiques contre l’immigration et les ratonnades qu’elles peuvent engendrer, quoique légitimes, ne sont pas en mesure de changer la donne car elle laisse la structure du pouvoir libre de toute attaque directe. Pire, elle peut mobiliser l’opinion grâce à l’arsenal antiracite et trianguler le conflit à sa faveur.

Attaquer le quartier général

Feu sur le quartier général !

Mao

Ces attaques horizontales, dans les périphéries pauvres, entre Blancs et allogènes, ne sont pas de nature à menacer la direction politique du système qui peut faire intervenir sa police pour établir un équilibre de force qui lui est favorable. En l’occurrence, en neutralisant les groupes blancs au profit des allogènes qu’il a importés.

L’improvisation générale de groupes formés à la hâte entraîne en outre d’inévitables déconvenues.

C’est en commettant des erreurs que l’on apprend et que l’on progresse.

L’immigration est un flux. Le système, en important 400,000 allogènes par an, a les moyens de submerger sur le court, moyen et long terme les quelques milliers de Blancs susceptibles de vouloir riposter horizontalement.

À cette opposition horizontale, il faut préférer une opposition verticale. C’est le quartier général du système qui est la cible stratégique.

Le système, en termes de moyens humains, est limité. Sa police est un stock. Paralyser l’appareil d’état, puis le détruire dans sa forme actuelle pour renverser la classe dominante est la clef de l’arrêt de l’immigration.

Ensuite, dans une seconde phase, libérées de toute entrave, des milices populaires et révolutionnaires se formeront librement et prendront en charge le règlement de la question de l’immigration non-blanche.

Mobiliser prioritairement la classe moyenne blanche contre l’État est la véritable position révolutionnaire.

À chaque meurtre de Blanc par des allogènes, c’est bien les flics du régime qui devraient en répondre plutôt que les allogènes. Si cette pression se systématise, la police du régime entamera un processus de désintégration interne progressif, car prise en étau entre les masses blanches et les masses allogènes sur deux fronts.

C’est ça, la véritable guerre civile : la destruction des instruments de gouvernement de la bourgeoisie cosmopolite au pouvoir.

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