La presse juive continue de fulminer contre le barde Blagodariov !

La rédaction
Démocratie Participative
17 janvier 2024

 

Le génial Blagodariov fait couler de l’encre, beaucoup d’encre. De l’encre juive.

L’encre juive est d’ordinaire désignée sous le nom de fiel.

20 Minutes :

« Quand on sera musulman en l’an 2020 ». Sur l’air de Pierre Bachelet, la vidéo de Blagodariov cumule 28.000 vues sur YouTube. Rien d’extraordinaire. Mais est-ce seulement un vrai compte ? Pas sûr. Sur la plateforme, une seule vidéo et 179 abonnés, ça reste toujours louche pour un nom plutôt connu. En réalité, les comptes de Blagodariov – célèbre pour ses « Parodies d’un patriote » qui reprennent des chansons françaises – sont souvent suspendus par les plateformes et il doit cacher ses créations sur des espaces plus privés. Il reste toutefois possible de les retrouver sur des sites russes ou sur Odysee – le site créé par le libertarien américain Jeremy Kauffman. Avant de crier à la censure des pays occidentaux, un coup d’œil à ses chansons s’impose. La plupart revêtent un caractère antisémite, raciste ou homophobe.

Les exemples ne manquent pas dans ces chansons, dont l’univers « poétique » est décrit comme « tendre et décalé » sur sa chaîne YouTube – qui n’est depuis plus accessible. La chanson C’est quand même bien les runes fait référence au nazisme et se demande pourquoi le Rassemblement national n’est pas plus ouvert au port des croix gammées.

Die partei ist Hitler, Hitler aber ist Deutschland wie Deutschland Hitler ist ! Hitler, Sieg Heil !

Le texte fait également référence au sang pur. « Pas celui d’un bougnoule », cite la reprise. Le racisme ne manque pas non plus dans le titre La race blanche, accompagné d’un sous-titre exhaustif « Chanson coloniale ». Sur les airs de Les roses blanches de Berthe Sylva, la colonisation et l’esclavagisme sont vus comme une aubaine pour ceux appelés « les négrillons » qui devraient être redevables envers leur nouvelle patrie.

Le talent, seulement le talent.

 

Chaque vidéo s’accompagne d’illustrations sans équivoques comme des saluts hitlériens ou des hommes noirs enchaînés. Voilà pour le charmant tableau encore qualifié de « provocateur mais consensuel », toujours selon son ancien compte YouTube.

Les comptines sont du même ordre. « Mon petit youpin a bien du chagrin. C’est qu’il n’ose pas monter dans le train. Monte mon petit youpin, monte dans le petit train. Monte ou j’te casse les reins. Une fois arrivé tu prendras un bain », entend-on sur une reprise de Mon petit lapin a bien du chagrin. D’autres reprises utilisent des termes comme « négraille » ou « youtrons ».

Pourtant, sur Internet, les parodies de Blagodariov font parfois glousser. Sur les forums surtout qui s’inquiètent de l’interpellation annoncée le 10 janvier par Europe 1, d’un homme de 42 ans soupçonné d’être « Blagodariov », un pseudo qui fait référence à un personnage du livre Novembre 16 de l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne. Le journaliste y explique que, mi-décembre, une perquisition avait été réalisée au domicile de Cédric M., interpellé par la suite. Son matériel avait été saisi. L’homme de 42 ans qui résidait chez ses parents dans le 13e arrondissement de Paris a été présenté à un magistrat du Pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet de Paris.

« Dommage, ses chansons étaient marrantes », regrette un internaute. « Ses tubes ne disparaîtront pas », imagine un autre.

Toujours d’après Europe 1, une enquête avait été lancée à la fin de l’été après une plainte de l’Observatoire juif de France six mois plus tôt. « Cet individu peu scrupuleux reprend les musiques de comptines françaises très connues, il modifie les paroles incitant à la haine et au meurtre de plusieurs communautés. Son racisme et son antisémitisme sont tel, qu’il profite de la naïveté et l’innocence des enfants pour les endoctriner dans sa haine en publiant sur YouTube et d’autres réseaux de nombreuses musiques douces destinées aux enfants », écrivait le communiqué de presse. Et d’ajouter : « L’Observatoire juif de France est choqué de l’agissement de ce dangereux individu, haineux envers les juifs, les musulmans et les hommes de couleur ».

D’après le Parisien, l’homme de 42 ans sera jugé fin février pour « provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Un délit passible d’un an de prison et de 45.000 euros d’amende. En attendant son jugement, l’homme a été placé sous contrôle judiciaire.

Liberté pour le barde !

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