Le Pentagone déclare que l’Ukraine ne peut pas gagner la guerre militairement

La rédaction
Démocratie Participative
10 novembre 2022

 

Comme évoqué lors du premier jour de sa nomination, le général Surovikine a ordonné la réorganisation des lignes russes sur la rive droite du Dniepr.

La ville de Kherson, le dos au fleuve, étant indéfendable, est abandonnée.

Surovikin-A propos du retrait des troupes de Kherson : « Dans les conditions actuelles, l’option la plus appropriée est d’organiser la défense le long de la ligne de barrière du Dniepr ».

Shoigu : « Je suis d’accord avec vos conclusions et suggestions ».

Les médias essaient d’en faire une défaite russe, mais ce n’est qu’une réorganisation des lignes. Ce n’est pas plus une défaite que la réorganisation du front allemand le long de la ligne Hindenburg, en 1917.

Ce type de mouvement permet d’exploiter favorablement le terrain pour renforcer la position défensive, ici un fleuve, et libérer un nombre important d’unités pour mener des opérations offensives ailleurs.

Si ce mouvement est militairement rationnel, il a un coût politique, puisqu’il faut abandonner une capitale régionale, même si c’est pour camper sur la rive d’en face, à 500 mètres.

Les Américains n’aiment pas ce qu’ils voient.

Ils réalisent que Surovikine est compétent et qu’il a suffisamment d’autorité pour imposer ses vues à Moscou, même lorsqu’elles impliquent un coût politique. Cela signifie aussi que Vladimir Poutine agit rationnellement et qu’il ne laisse pas les questions de prestige personnel compromettre les opérations.

Avec un général capable et libre d’agir face à eux, les Américains savent que les erreurs commises par ses prédécesseurs ne seront pas répétées.

La campagne de destruction des infrastructures ukrainiennes déclenchée par Surovikine progresse vite, avec 40% du système énergétique ukrainien détruit ou neutralisé en un mois.

New York Times :

Alors qu’ils s’efforcent de maintenir ce qui reste d’un réseau électrique fortement endommagé par les missiles russes, les responsables de la capitale ukrainienne déclarent avoir commencé à se préparer à une éventualité autrefois impensable : une panne totale qui nécessiterait l’évacuation des quelque trois millions d’habitants restants de la ville.

La situation est déjà si grave, avec 40 % des infrastructures énergétiques ukrainiennes endommagées ou détruites, que les employés municipaux de Kiev mettent en place plus de 1 000 abris qui peuvent servir de bunkers avec des fournitures et des générateurs pendant que les ingénieurs se précipitent pour essayer de réparer les centrales électriques bombardées.

Pour éviter que le réseau ne tombe en panne, la compagnie nationale d’électricité ukrainienne a annoncé samedi qu’elle allait imposer des coupures de courant dans sept régions.

« Nous comprenons que si la Russie poursuit de telles attaques, nous risquons de perdre l’ensemble de notre système électrique », a déclaré Roman Tkachuk, le directeur de la sécurité à Kiev, dans une interview vendredi. « C’est pourquoi nous nous préparons à un hiver froid ».

La guerre change de nature.

Poutine voulait ménager l’Ukraine pour se focaliser sur le gouvernement et les unités de mercenaires de Zelensky. Surovikine a imposé une véritable guerre d’anéantissement, méthodique, qui imposera aux Ukrainiens le véritable coût de leur soutien à la clique de Kiev.

Hier, Milley, le chef de l’état-major américain est apparu pour subitement parler de « paix » et de « l’impossibilité » pour les deux camps de « l’emporter sur le terrain » militairement.

CNN :

Milley a déclaré qu’il pourrait y avoir une chance de négocier une fin au conflit si et quand les lignes de front se stabilisent pendant l’hiver.

« Quand il y a une opportunité de négocier, quand la paix peut être atteinte, saisissez-la », a déclaré Milley. « Saisissez le moment. »

Mais si les négociations ne se concrétisent pas ou échouent, Milley a déclaré que les États-Unis continueraient à armer l’Ukraine, même si une victoire militaire pure et simple pour l’une ou l’autre des parties semble de plus en plus improbable.

« Il doit y avoir la reconnaissance mutuelle du fait que la victoire n’est probablement pas, au sens propre du terme, réalisable par des moyens militaires, et qu’il faut donc se tourner vers d’autres moyens », a-t-il déclaré.

Ces déclarations visent à gagner du temps. En dépit de l’intense propagande de ZOG, l’Ukraine est hachée sur le terrain. Pour un soldat russe perdu, Zelensky sacrifie 6 ou 7 fois plus d’hommes.

Bien que ce soit censuré par les médias occidentaux, on peut évaluer à plusieurs centaines de milliers d’hommes le nombre de soldats ukrainiens tués ou blessés en 9 mois de combats.

L’Ukraine a actuellement 800,000 hommes sur le front et ne peut espérer en mobiliser beaucoup plus. Le volume théorique d’une armée ne signifie pas que chaque homme est en première ligne. Il faut assurer la logistique, etc.. Avec un tel rythme de destruction de troupes par la machine de guerre russe, il devient impossible de remplacer les officiers et soldats expérimentés. La qualité moyenne des forces baisse inexorablement, fragilisant le front et ouvrant la voie à des offensives russes de plus en plus sanglantes.

À l’arrière, des millions d’Ukrainiens ont déjà fui. Avec la destruction du système énergétique, plusieurs autres millions suivront. Faire fonctionner le pays deviendra impossible. Sans pause, les forces ukrainiennes feront face à une crise sévère sur le front et à l’arrière, avec la probabilité de pertes de terrain significatives.

Les discussions de paix évoquées par le Pentagone partent de cette réalité et visent à temporiser pour reconstituer les réserves de l’Ukraine.

L’objectif de ZOG est d’épuiser la Russie, mais ce qui se passe, c’est l’épuisement de l’Ukraine. D’autres nations devront prochainement être jetées dans le conflit contre la Russie.

Nous devrions voir la Pologne enjuivée se précipiter pour saigner à la place de l’Ukraine. Ce pays ne résiste jamais à l’envie de mourir pour les juifs.

Commentez l’article sur EELB.su