L’interdiction de l’anonymat sur internet pour les non-juifs enfin en discussion à l’Assemblée

La rédaction
Démocratie Participative
19 septembre 2023

 

LIRE : Le Grand Mur des Lamentations numérique : les macronistes veulent interdire les VPN, rendre obligatoire l’identification de tous les internautes

 

Des nouvelles du Grand Mur des Lamentations Numérique hexagonal.

Les choses avancent vite à l’Assemblée (post)Nationale.

Votre anonymat est en cours d’interdiction.

Le Parisien :

C’est un sujet sur lequel Emmanuel Macron a promis à plusieurs reprises d’avancer. Sans être jamais passé aux actes. « Dans une société démocratique, il ne devrait pas y avoir d’anonymat, avançait-il encore en août dernier dans Le Point. On ne peut pas se promener encagoulé dans la rue. Sur Internet, les gens s’autorisent, car ils sont encagoulés derrière un pseudo, à dire les pires abjections. »

Le chantier est-il enfin lancé, au risque de rallumer la guerre entre défenseurs de plus d’encadrement et ceux qui mettent en avant la liberté d’expression comme garantie de la démocratie ? Le rapporteur général de la commission spéciale sur le projet de loi sur la sécurisation et la régulation de l’espace numérique Paul Midy veut en tout cas mettre fin à l’anonymat sur les réseaux sociaux. Il vient de déposer plusieurs amendements dans ce sens, qui seront examinés cette semaine. Ils ont fait l’objet, lundi, d’une validation par le bureau du groupe macroniste.

Paul Midy, c’est une certaine idée de la sous-humanité.

Le cosmopolitisme macroniste pur et dur

Le boloss ultime qui moucharde aux profs. C’est bien entendu une créature de McKinsey.

Ça tombe bien, c’est tout l’objet de cette loi : moucharder.

« L’objectif numéro 1 est de contrer le sentiment d’anonymat qui entraîne un sentiment d’impunité. Toutes les études le montrent, ce sentiment pousse certains à ne plus respecter de limites », justifie l’élu de l’Essonne et ex-directeur général de la République en Marche. Le texte vise à s’assurer que derrière chaque compte, même sous pseudo, se trouve une personne physique et non un outil informatique (bot). Et que chacun puisse rendre des comptes en cas d’infraction, sans pour autant remettre en question le principe d’une utilisation des réseaux sociaux sous pseudonyme.

Paul Midy préconise de booster en priorité le programme interministériel « France identité numérique » qui doit aboutir à la généralisation de la carte nationale d’identité électronique en 2031 en France ou encore du permis de conduire numérisé. Il veut faire aussi peser la responsabilité de la certification d’un profil aux acteurs. « Il est proposé que chaque compte en ligne soit associé à une personne réelle dans le monde physique, sans préjudice du pseudonymat, dit l’un des amendements. L’entreprise de services de réseau social n’aura pas accès à la pièce d’identité ou à une quelconque donnée identifiante mais a un code indéchiffrable par les plates-formes et déchiffrable uniquement par les autorités publiques » en cas d’enquête. « C’est le même principe qu’une plaque d’immatriculation », résume Paul Midy.

Seul l’État macroniste aura accès à l’identité des goyim pour qu’ils « rendent des comptes » à propos de ce qu’ils disent.

C’est rassurant.

J’ai cru qu’il était question de surveiller, traquer, éradiquer les personnes jugées politiquement déviantes par le régime.

L’affaire doit être largement bouclée dans les 3 ans, parallèlement à la guerre mondiale qui se prépare. Hors de question de voir une opposition active en ligne.

Le rapporteur spécial propose de « fixer un objectif de 80 % de Français détenteurs d’une identité numérique à 2027, et près de 100 % à 2030 », d’« obliger la mise à disposition par les plateformes de réseaux sociaux d’un outil de certification personne physique » des comptes, au 1er janvier 2025, et de « rendre obligatoire pour tous les comptes sur les réseaux sociaux, la certification personne physique, au 1er janvier 2027 ». Le texte législatif renvoie les modalités d’application des articles au Conseil d’État. Les experts techniques de l’Arcom (l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) seraient chargés du contrôle de la bonne application.

Terminé les blagues de celles et ceux qui critiquent Jean-Michel Trogneux.

Au bout du processus, grâce à l’I.A. et à un parquet spécialisé, ce sera du traitement automatisé sur le modèle des radars. Un propos de travers vaudra une amende et une suspension. Au bout de trois infractions, vous serez banni une année, etc.. Le régime va certainement mettre un système de permis de parler à points pour les non-juifs.

Sans parler bien entendu des procès qui attendent les ennemis endurcis de la démocratie qui doutent des bienfaits du transgenrisme à l’école maternelle.

Ces mesures s’attaquent à un bastion historique d’Internet cher aux défenseurs des libertés individuelles : l’anonymat. Aujourd’hui, les fournisseurs d’accès et les réseaux sociaux disposent d’une grande quantité d’informations sur leurs utilisateurs : nom, adresse, coordonnées bancaires, téléphones, adresse IP, etc. Mais beaucoup passent encore entre les mailles du filet. Les récentes condamnations judiciaires, après de longues enquêtes, sont venues récemment prouver que l’anonymat total n’existait pas en cas d’infraction grave comme des menaces de mort ou du harcèlement. La certification d’un ou des comptes maintiendrait le principe du pseudonyme mais il serait bien associé à une personne physique ou morale plus facile à retrouver en cas de sortie de route.

La liberté d’expression, comme le dit le journal Le Parisien, c’est une route. Elle est toute tracée par le système, il suffit de la suivre. Si vous en sortez, vous devez être « retrouvé », car la démocratie doit pouvoir persécuter ceux qui ont un avis différent de celui de la démocratie.

Parce que c’est ça, la démocratie : avoir le droit d’être d’accord avec les juifs qui ont le pouvoir.

Cette partition devra être jouée en harmonie avec les autorités européennes pour tenir le calendrier de mise en conformité pour tous d’ici janvier 2029 et maintenir la pression sur les géants Meta, X ou TikTok et les messageries instantanées comme WhatsApp. Ces plates-formes sociales risquent en effet de traîner des pieds pour mettre en place des coûteuses procédures de certification de comptes dans un seul pays et sans contrepartie. La certification d’un profil – symbolisée par un badge – reposerait sur « un tiers de confiance désigné parmi une liste établie et publiée par le ministère de l’Intérieur après avis de la Cnil ». Cet intermédiaire ferait appel à de la cryptographie et un code indéchiffrable, sauf par l’État, pour protéger l’identité du détenteur d’un compte. Les amendements actuels privent ainsi les poids lourds de nos vies en ligne d’une collecte des données personnelles au cœur de leurs modèles économiques.

C’est rassurant de savoir qu’Elon Musk ne collectera pas nos données, mais que Darmanin, avec ses pouvoirs de police en France, pourra le faire.

On l’a échappé belle.

L’objectif louable est clairement de mettre fin à l’impunité ressentie par un fautif derrière un écran et un pseudonyme. Il restera toujours la possibilité technique de se connecter via les réseaux virtuels privés (VPN) et de se faire passer pour un utilisateur à l’étranger. Consciente de cette faille dans le dispositif, la majorité a fini par rétropédaler, après une polémique ce week-end, sur un amendement qui prévoyait leur interdiction. Une pratique encore confidentielle mais en progression.

Le bougnoule macroniste à l’origine l’a retiré.

Mais le gang de Macron a trouvé une « parade ». Enfin, si on peut appeler ça une parade.

Il ne s’agit plus d’interdire les VPN, mais de les rendre inutiles en les contraignant de « vérifier l’âge » de leurs utilisateurs, donc de les désanonymiser.

C’est possible avec les entreprises de VPN, sous la menace d’une interdiction du territoire, mais pas pour Tor.

Pour parfaire ce projet de loi, Macron veut aussi une réserve de mouchards.

Je n’exagère pas, c’est dans le journal juif Le Monde du jour.

Le régime ne les appelle pas « mouchards », ni délateurs, mais « signaleurs de confiance ». Ils sont là pour préserver la confiance de la plèbe goye dans le régime (juif). Les militants macronistes pourront dénoncer qui ils veulent à la STASI numérique.

C’est enthousiasmant, la France d’Emmanuel Macron.

Ce sentiment de liberté est unique au monde, sans parler du niveau de vie et de la sécurité ambiante.

Le rêve fronssé.

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