« L’Ukraine a perdu… nous avons une armée de majorettes à côté des Russes » indique un rapport secret de l’armée française

La rédaction
Démocratie Participative
12 mars 2024

Mourir sous les ordres d’une fiotte, ça donne le vertige

L’armée française a fait fuiter un rapport sur l’état du front ukrainien.

La guerre est perdue pour l’Ukraine.

Marianne :

Quelle mouche a piqué le président au moment d’envisager l’envoi de troupes en Ukraine ? Plusieurs rapports confidentiels défense expliquent « l’affolement » de l’Élysée, où les chefs de partis sont invités ce jeudi 7 mars à évoquer la question. Sur le front, les Russes sont en position de force. Fallait-il pour autant, face à Poutine, brandir une menace intenable ?

En n’excluant pas d’envoyer des troupes en Ukraine, Emmanuel Macron a provoqué un tollé en Europe et écopé d’un désaveu américain. Plusieurs militaires français, interrogés par Marianne, disent, eux, être « tombés de l’armoire ». « Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes ! », raille un haut gradé, persuadé que « l’envoi de troupes » françaises sur le front ukrainien ne serait tout simplement « pas raisonnable ». À l’Élysée, on assume la position : « Le président voulait lancer un signal fort », glisse un conseiller, reprenant la formule « de propos millimétrés et calibrés ».

Au ministère des Armées, dans l’entourage de Sébastien Lecornu, on défend la parole présidentielle : « L’état des forces en Ukraine est très préoccupant. Les propos du président appellent à un sursaut et montrent qu’on est à un tournant. » Comment en est-on arrivés là ? Plusieurs rapports confidentiels défense, que Marianne a pu consulter, évoquent une « situation critique ». Explication en trois constats, bien loin des discours officiels.

Premier constat : une victoire militaire ukrainienne semble désormais impossible. Pendant des mois, les chancelleries européennes ont voulu croire que la contre-offensive de Kiev du printemps 2023, appuyée par du matériel occidental, allait renvoyer l’armée russe à Moscou. Rédigés cet automne, les « retex » (retours d’expérience) de l’opération sont accablants. « Elle s’est progressivement enlisée dans la boue et le sang et ne s’est soldée par aucun gain stratégique », écrit un rapport confidentiel défense sur « l’échec de l’offensive ukrainienne » auquel Marianne a eu accès.

En amont, la planification, imaginée à Kiev et dans les états-majors occidentaux, s’est révélée « désastreuse ». « Les planificateurs pensaient que dès que les premières lignes de défense russes seraient franchies, l’ensemble du front s’effondrerait […] Ces phases préliminaires fondamentales ont été faites sans tenir compte des forces morales de l’ennemi en défensif : c’est-à-dire la volonté du soldat russe de s’accrocher au terrain », constate ce rapport évoquant « la faillite de la planification » du camp occidental.

Autre leçon, l’insuffisance de la formation des soldats et des cadres ukrainiens : « Les brigades nouvellement constituées l’ont essentiellement été sur le plan administratif » et les formations n’ont pas duré plus de trois semaines. Faute de cadres et d’un volume de vétérans significatif, ces « soldats de l’an II » ukrainiens ont été lancés à l’assaut « d’une ligne de fortification russe qui s’est avérée inexpugnable ».

Sans aucun appui aérien, avec du matériel occidental disparate et moins performant que l’ancien matériel soviétique (« vétuste, facile d’entretien, et apte à être utilisé en mode dégradé », mentionne le rapport), les troupes ukrainiennes n’avaient aucun espoir de percer.

Les Russes font des armes pour faire la guerre, l’OTAN pour faire des bénéfices.

Cela a forcément un impact sur le champ de bataille.

Ajoutons « l’archidomination russe dans le domaine du brouillage électronique pénalisant, côté ukrainien, l’utilisation de drones et les systèmes de commandement ». « L’armée russe est aujourd’hui la référence “tactique et technique” pour penser et mettre en œuvre le mode défensif », écrit le rapport.

Non seulement Moscou dispose d’engins lourds du génie lui ayant permis de construire des ouvrages défensifs (« absence presque totale de ce matériel côté ukrainien, et impossibilité des Occidentaux d’en fournir rapidement ») mais les 1 200 km de front, dits ligne Sourokovine (du nom d’un général russe), ont été minés dans des proportions énormes (7 000 km de mines).

Les généraux occidentaux, tout particulièrement américains, sont des idiots. N’importe qui pouvait anticiper un tel désastre, mais leur arrogance a été plus forte.

Les paysans de Zelensky n’ont jamais pu atteindre la seconde ligne de défense russe malgré plus de 5 mois d’offensive.

Un nombre effrayant d’hommes ont été envoyés à la mort par Zelensky pour rien, mais la mafia de Kiev est déterminée à en faire tuer beaucoup plus pour le même résultat.

Autre constatation, « les Russes ont aussi su gérer leur troupe de réserve, pour garantir l’endurance opérationnelle ». Selon ce document, Moscou renforce ses unités avant leur usure complète, mélange les recrues à des troupes aguerries, ménage des périodes de repos à l’arrière régulières… et « a toujours eu un réservoir de force cohérent pour gérer les imprévus ».

On est bien loin de l’idée répandue à l’ouest d’une armée russe envoyant ses troupes à la boucherie sans compter… « À ce jour, l’état-major ukrainien ne dispose pas d’une masse critique de forces terrestres aptes à la manœuvre interarmées à l’échelon du corps d’armée capables de défier leurs homologues russes en vue de percer sa ligne défensive », conclut ce rapport confidentiel défense, selon lequel « la plus grave erreur d’analyse et de jugement serait de continuer à rechercher des solutions exclusivement militaires pour arrêter les hostilités ».

Un gradé français résume : « Il est clair, au vu des forces en présence, que l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre militairement. »

C’est justement ce moment qu’a choisi Macron pour rechercher une solution militaire.

Deuxième constat : le conflit est entré dans une phase critique en décembre. Selon nos sources militaires à Paris, l’armée ukrainienne est passée, contrainte et forcée, en mode défensif. « La combativité des soldats ukrainiens est profondément affectée », mentionne un rapport prospectif sur l’année 2024.

« Zelensky aurait besoin de 35 000 hommes par mois, il n’en recrute pas la moitié, alors que Poutine pioche dans un vivier de 30 000 volontaires mensuels », constate un militaire rentré de Kiev.

C’est la partie la plus importante de ces informations. Les Russes détruisent environ 400,000 soldats ukrainiens par an, un rythme qui va s’accélérer compte tenu de l’affaiblissement qualitative et quantitative de l’armée ukrainienne.

Aujourd’hui, Zelensky dispose de 700 à 800,000 hommes. Dans 6 mois, ce sera 500 ou 600,000 hommes et d’ici à l’hiver 2024, ce sera 400,000. À l’inverse, les Russes ajouteront près de 500,000 hommes sur le front en 2024. Ces deux courbes, en se croisant, vont amener la rupture du front quelque part d’ici au printemps, voire à l’été.

La rupture du front à Avdivka est symptomatique. Cette place forte était censée être imprenable.

Maintenant qu’elle est tombée, les Ukrainiens n’ont pas de seconde ligne défensive et ils doivent en créer une à la hâte, ce qui les pousse à jeter dans la brèche leurs maigres réserves. Ces unités, engagées à terrain découvert pour ralentir les Russes, sont rapidement détruites, mais cela permet de gagner du temps pour reconstituer une ligne en arrière du front qui recule. Les Ukrainiens sacrifient leurs meilleures unités dans cette opération et cela se ressentira lors de l’inévitable offensive russe du printemps ou de l’été.

En matière de matériel, la balance est tout aussi déséquilibrée : l’offensive ratée de 2023 aurait « tactiquement détruit » la moitié des 12 brigades de combat de Kiev.

Depuis, l’aide occidentale n’a jamais été aussi basse. Il est donc clair qu’aucune offensive ukrainienne ne pourra être mise sur pied cette année. « L’Occident peut fournir des imprimantes 3D pour fabriquer des drones ou des munitions rôdeuses, mais ne pourra jamais imprimer des hommes », constate ce rapport. « Compte tenu de la situation, il a pu être envisagé de renforcer l’armée ukrainienne, non pas en combattants, mais avec des forces d’appui, à l’arrière, permettant de libérer les soldats ukrainiens pour le front », admet un haut gradé, confirmant une « montée en puissance » de militaires occidentaux en civil.

Même si deux wagons américains, vraisemblablement utilisés par la CIA, sont accrochés au train qui fait la liaison quotidienne entre la Pologne et Kiev, le camp occidental n’admet qu’à moitié la présence de forces spéciales en Ukraine. « Outre les Américains, qui ont autorisé le New York Times à visiter un camp de la CIA, il y a pas mal de Britanniques », glisse un militaire, qui ne dément pas la présence de forces spéciales françaises, notamment des nageurs de combat pour des missions de formation…

Troisième constat : le risque de rupture russe est réel. C’est la dernière leçon en date du front ukrainien, qui donne des sueurs froides aux observateurs de l’armée française. Le 17 février, Kiev a dû abandonner la ville d’Avdiïvka, dans la banlieue nord de Donetsk, qui faisait figure jusque-là de bastion fortifié. « C’était à la fois le cœur et le symbole de la résistance ukrainienne dans le Donbass russophone », souligne un rapport sur la « bataille d’­Avdiïvka », tirant une série de leçons accablantes.

« Les Russes ont changé leur mode opératoire en compartimentant la ville, et surtout en utilisant pour la première fois à grande échelle des bombes planantes », constate ce document. Quand un obus d’artillerie de 155 mm transporte 7 kg d’explosif, la bombe planante en projette entre 200 et 700 kg et peut donc percer des ouvrages bétonnés de plus de 2 m. Un enfer pour les défenses ukrainiennes, qui auraient perdu plus de 1 000 hommes par jour.

Stupides goyim !

De plus, les Russes utilisent des réducteurs de son sur les armes légères d’infanterie afin de déjouer les systèmes de détection acoustique sur le terrain. « La décision de repli des forces armées ukrainiennes a été une surprise », constate ce dernier rapport, soulignant « sa soudaineté et son impréparation », faisant craindre que ce choix ait été « plus subi que décidé par le commandement ukrainien », évoquant un possible début de « débandade ».

« Les forces armées ukrainiennes viennent tactiquement de montrer qu’elles ne possèdent pas les capacités humaines et matérielles […] pour tenir un secteur du front qui est soumis à l’effort de l’assaillant », poursuit le document. « L’échec ukrainien à Avdiïvka montre que, malgré l’envoi en urgence d’une brigade “d’élite” – la 3e brigade d’assaut par air Azov –, Kiev n’est pas capable de rétablir localement un secteur du front qui s’effondre », s’alarme ce dernier rapport.

Reste à savoir ce que les Russes feront de ce succès tactique. Continueront-ils sur le mode actuel « d’un grignotage et d’un ébranlement lent » de l’ensemble de la ligne de front ou chercheront-ils à « percer dans la profondeur » ? « Le terrain derrière Avdiïvka le permet », signale ce document récent, avertissant aussi que les sources occidentales ont tendance à « sous-estimer » les Russes, eux-mêmes adeptes de la pratique de la « Maskovkira », « consistant à paraître faible quand on est fort ».

Selon cette analyse, après deux ans de guerre, les forces russes ont donc montré leur capacité à « développer une endurance opérationnelle » qui leur permet de mener « une guerre de lente et longue intensité basée sur l’attrition continue de l’armée ukrainienne ». Un constat pessimiste pour la suite.

Est-ce cette situation stratégique nouvelle, où l’armée russe semble en position de force face à une armée ukrainienne à bout de souffle, qui a conduit Emmanuel Macron, « en dynamique », comme il l’a glissé, à envisager des renforts de troupes ?

Une perspective réaliste face à la situation opérationnelle du moment, qualifiée de « critique » par des observateurs de terrain. « Mais ce qui peut paraître réaliste d’un strict point de vue tactique peut se révéler irréaliste d’un point de vue stratégique et diplomatique », soupire un gradé français.

Macron va nous entraîner dans ce désastre, c’est l’évidence. Si le front s’effondre, l’OTAN déploiera ses unités à l’ouest du Dniepr, comme les USA et la France l’ont fait en Syrie. La perte d’Odessa serait un désastre irréparable stratégiquement pour l’Ukraine qui n’aurait plus d’accès à la mer. C’est sûrement sur cet axe que Macron déploierait des troupes françaises.

En attendant, le gouvernement de Macron poursuit sa campagne d’intoxication, à la fois pour en faire le thème de sa campagne, et pour justifier l’intervention.

Hier, sa clique a organisé une grossière opération d’intoxication.

Les Ukrainiens n’auraient jamais dû suivre la juiverie occidentale, à présent ils en paient le prix fort. Les juifs les feront tuer jusqu’au dernier avant d’envoyer d’autres goyim mourir à leur place.

L’état-major français doit contempler avec frayeur l’engrenage que Macron veut déclencher. Faire la guerre le cul assis sur le plateau de LCI c’est une chose, la faire en vrai est en une autre.

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