Marseille : un flic de la BAC jeté en taule par les juges rouges pour avoir discipliné un sale arabe coupable d’avoir une sale gueule d’arabe

La rédaction
Démocratie Participative
22 juillet 2023

 

Un flic de la BAC marseillaise a été jeté en prison par les juges rouges pour avoir discipliné un maghrébin agité lors des émeutes raciales.

Du coup à Marseille la guerre civile s’intensifie entre la police et les femmes blanches de la magistrature.

Actu17 :

Au lendemain de la mise en examen de quatre policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille, dans l’enquête sur la violente agression d’un jeune homme de 21 ans durant les émeutes, dans la cité phocéenne, la grogne s’exprime dans les rangs de la police nationale. Le placement en détention provisoire d’un des quatre fonctionnaires – les autres ont été laissés libres sous contrôle judiciaire – est vécu comme une décision inappropriée et injustifiée, du côté des policiers et des syndicats de gardiens de la paix et gradés.

Ces dernières heures, des dizaines de policiers marseillais se sont fait prescrire un arrêt de travail pour plusieurs jours, parfois pour une semaine ou plus, exposent des sources policières. « Dans la majorité des cas, le motif des arrêts, c’est pour burn-out », expose un officier marseillais expérimenté. « Il faut dire que ces dernières années, les policiers n’ont pas arrêté : entre les gilets jaunes, le Covid, maintenant une vague d’émeutes sans précédent, sans parler des règlements de comptes sanglants qui s’enchaînent et du climat toujours hostile dans les quartiers Nord, mais aussi le fait qu’on a toujours l’appréhension d’être reconnus ou agressés lorsqu’on est en repos. Certains en viennent à se demander ce qu’ils font dans la police ».

Bonne question.

Que font-ils dans la police ?

Une source bien informée évoque près de 400 arrêts maladies déjà comptabilisés, rien que sur Marseille. « D’autres communes du sud sont concernées par cette mobilisation qui s’est répandue assez vite depuis jeudi », confie une autre source policière. « Le mouvement pourrait continuer à s’étendre ailleurs en France ».

Ce vendredi, les quatre principaux syndicats de « gardiens » ont pointé du doigt la décision du juge des libertés et de la détention (JLD) de placer l’un des quatre policiers, âgé de 35 ans, derrière les barreaux. « Cette décision incompréhensible interroge à plus d’un titre », expliquent Alliance Police Nationale et l’UNSA Police dans leur communiqué. « La France tout entière brûlait pendant ces jours d’émeutes. Les forces de l’ordre, bien trop seules, ont dû faire face à un déchaînement inouï de violences et d’exactions. Face à cette guérilla urbaine, ils ont, et c’est ce qui leur était demandé, ramené le calme et rétabli l’ordre républicain », écrivent les deux organisations qui ont fait liste commune lors des dernières élections professionnelles, en décembre dernier.

Les flics n’ont rien ramené du tout. Ils ont mis en place un périmètre autour des zones insurgées et attendu que tout soit pillé et incendié.

À leur décharge, ce sont les ordres de Macron et de Darmanin que de laisser les envahisseurs tout ravager.

Alliance et l’UNSA Police estiment que leur collègue « se retrouve victime d’une décision judiciaire que personne ne peut comprendre dans un état de droit », rappelant que la détention provisoire « est une mesure d’exception qui s’applique autant aux citoyens qu’aux policiers ». Les syndicats assurent que ce fonctionnaire avait des garanties de représentation nécessaires pour pouvoir rester libre sous contrôle judiciaire, et notamment qu’il n’y avait aucune raison de penser qu’il allait fuir à l’étranger. « Cette décision semble malheureusement basée sur d’autres motivations« , conclut le communiqué, laissant entrevoir un choix politique ou idéologique.

Sans rire.

Les femmes magistrates soutiendraient les barbares afro-musulmans ?

Je suis très surpris, c’est la première fois que j’entends parler de cette thèse.

« On a demandé aux policiers de rétablir l’ordre lors des cinq nuits d’émeutes dont certaines ont été extrêmement violentes à Marseille. C’est ce qu’ils ont fait, comme ils le pouvaient, car ils se sont retrouvés face à un véritable chaos« , appuie Rudy Manna, porte-parole d’Alliance Police Nationale. « Aujourd’hui, alors même qu’il n’y avait aucun risque de fuite de la part de ce policier, ni même qu’il aille s’en prendre à la victime, il a été écroué. C’est incompréhensible. Nous avons parfois des personnes en situation irrégulière qui sont déférés pour des vols avec violences, et qui sont libres jusqu’à leur procès, avec un risque évident qu’elles disparaissent et ne soient jamais jugées », poursuit-il. « Mes collègues se sont retrouvés face une guerre civile pendant plusieurs nuits, avec des villes saccagées, et l’un d’entre eux dort maintenant en prison comme un criminel ». 871 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été blessés durant cette vague d’émeutes en France, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Même son de cloche du côté du syndicat Unité SGP Police FO, dans son communiqué. « Alors qu’on nous rabâche qu’il n’y a pas assez de places de prison pour incarcérer les délinquants et les criminels condamnés, (…) alors que notre collègue ne risque pas de troubler l’ordre public, d’exercer de pression sur les protagonistes de cette affaire, (…) alors qu’un simple contrôle judiciaire n’aurait absolument pas compromis la sérénité de l’enquête (…) », l’organisation dit prendre « acte de ce placement en détention provisoire », « plongeant » ce policier « ainsi que sa famille, dans un désarroi injuste et un traitement dégradant et dangereux pour notre fonction ».

L’Unité SGP Police FO appelle également tous les policiers « du territoire national à se mettre en 562 ». Il s’agit d’un code qui signifie que les agents n’interviennent que « sur appel » (au « 17 » notamment, ndlr), ou s’ils sont requis. Un service minimum en d’autres termes. « On ne peut pas conférer au policier le droit à l’usage de la force et le port d’arme puis le traiter – lorsqu’il est mis en cause – comme un vulgaire criminel qu’on jette en détention provisoire », pointe Linda Kebbab, déléguée nationale de l’organisation. « La place d’un policier qui apporte toutes les garanties de représentation, et qui n’exercera pas de pression sur les protagonistes, n’est pas en prison. On a demandé aux collègues de répondre à un contexte de violences inouïes et ensuite on jette ce policier derrière les barreaux, comme s’il avait agi de son initiative. Et surtout, quel mépris quand, dans le même temps, des pédophiles condamnés sont libérés au motif de surpopulation carcérale ».

Le syndicat Alternative Police Nationale, affirme de son côté que « cette mesure prise contre notre collègue marseillais est sans objet. Elle ne se justifie ni en termes de trouble à l’ordre public, ni pour garantir sa représentation. Tout comme la présomption d’innocence, les règles élémentaires du droit doivent également s’appliquer aux policiers ».

Le climat de tension dans les troupes policières est pris au sérieux du côté de la place Beauvau. Le directeur général de la police nationale (DGPN), Frédéric Veaux, se rendra à Marseille ce samedi pour échanger avec les policiers a-t-on appris dans la soirée.

Une cagnotte en ligne a été ouverte par l’Amicale de la BAC sud de Marseille, pour « soutenir les familles » des quatre policiers mis en examen « et subvenir à leur besoin financier ». « Cette cagnotte leur permettra de compenser leur perte de salaire durant le temps de l’instruction », peut-on également lire sur la page de la plateforme GoFundMe. Cette collecte est accessible ici. Un peu plus de 23 000 euros ont déjà été récoltés, par l’intermédiaire de 745 dons.

La cagnotte en question affiche actuellement 34,000 euros de dons.

Cette république est en train de pourrir sur pied. Ses institutions sont en guerre les unes avec les autres au beau milieu d’une insurrection raciale généralisée.

Le Forum EELB sera prochainement de retour