Pendant ce temps-là, sur France Télévisions : « Si la Russie gagne en Ukraine, on sera obligés d’aller se battre ! »

La rédaction
Démocratie Participative
21 janvier 2024

 

Il y a toute une série d’émissions sur France Télévisions qui suivent le même modèle. C’est « C à Vous », avec Patrick Cohen, « C ce soir », avec le maghrébin Karim Rissouli, ou « C dans l’Air » avec Axel de Tarlé.

Ces émissions-là donnent le ton officiel du régime macroniste sur toutes les questions. Tout ce qui se situe en dehors des opinions qui y sont admises est invariablement « complotiste », hors du champ de la raison, d’ultra-droite, « populiste ». Ne pas penser comme ces gens-là vaut également excommunication sociale dans les cercles dirigeants.

C dans l’Air, en particulier, est chargé de donner un vernis « d’expertiste » aux projets délirants des juifs sur la scène mondiale. Ce sont d’ailleurs toujours les mêmes invités.

L’autre jour, un ancien officier, suspect d’être homosexuel, s’est épanché sur la Russie de Poutine qui « supplie pour un cessez-le-feu » parce qu’il a besoin de « 4 ans » pour « reconstruire son armée ».

Il a aussi exigé que les Français aillent mourir en Ukraine pour l’Union Européenne. Au sens propre.

L’armée russe n’a jamais été aussi puissante qu’aujourd’hui, bien plus puissante qu’elle n’a jamais été depuis la fin de l’Union Soviétique. Chaque mois, 40,000 hommes supplémentaires rejoignent ses rangs, soit un demi-million d’hommes par an. Elle est soutenue par une véritable économie de guerre qui progresse chaque mois en volume.

Il n’existe rien de comparable en Europe, ni aux USA. Déjà parce que la Russie, contrairement à l’Union Européenne, n’est pas en faillite.

Bloomberg :

Les sanctions occidentales ne ressemblent plus à des armes miraculeuses. L’économie russe s’est contractée de seulement 2,2 % en 2022 et a recommencé à croître en 2023. Le commerce russe a été réorienté vers l’Asie ; les relations financières, technologiques et commerciales avec la Chine sont florissantes. Des États géopolitiquement ambivalents, tels que la Turquie et les Émirats arabes unis, aident Moscou à atténuer son isolement économique. Il est vrai que le coût des conflits a exacerbé les déséquilibres économiques en Russie. Mais il n’y a pas de perspective à court terme d’effondrement de l’économie ou de la machine de guerre qu’elle soutient.

Il n’est pas non plus évident que l’Occident sera bientôt confronté à une Russie affaiblie et humiliée, incapable de menacer sérieusement ses voisins. Certes, le pays de Poutine a subi de lourdes pertes en hommes et en matériel. Mais le gouvernement a mobilisé des centaines de milliers de nouveaux soldats et mis l’économie sur le pied de guerre. Le Kremlin injectant des fonds dans le secteur de la défense, la production militaire monte en flèche : en 2024, la Russie produira plus d’obus d’artillerie que les États-Unis et l’Europe réunis.

Poutine a évincé du système politique la plupart des modérés restants et a surmonté les contestations internes de son pouvoir. Il a renforcé ses partenariats avec l’Iran, la Chine et la Corée du Nord, d’autres autocraties qui fournissent aujourd’hui à la Russie un soutien militaire et économique.

La Russie qui émergera de cette guerre pourrait être une puissance révisionniste hyper-mobilisée et hyper-illibérale, dotée d’un vaste réservoir de main-d’œuvre militaire entraînée et d’un profond sentiment de mécontentement à l’égard de l’Occident. C’est une recette pour des problèmes sur le front oriental de l’OTAN – et pour des demandes globales accrues sur la puissance militaire américaine.

Ce tableau correspond davantage à la réalité.

Une rombière macroniste riche à crever était également présente, s’enthousiasmant pour une future économie de guerre où les gens seraient rationnés tandis que leurs fils se feraient tuer dans les tranchées stupides d’Ukraine.

On a trop ignoré l’infâmie intérieure de la grande bourgeoisie française qui peut tout à la fois remplacer le peuple par l’Afrique et l’envoyer mourir à 3,000 kilomètres par -20 degrés.

Ces discussions témoignent d’une appréhension grandissante face à la solidité russe. D’ici 2025, l’armée russe sera un rouleau compresseur qui pourra broyer n’importe quoi.

La situation ressemble de plus en plus à l’aventure de Napoléon III contre la Prusse, en 1870. Napoléon III ne s’est jamais demandé s’il avait effectivement une armée pour attaquer les Allemands. L’idée ne lui a même pas traversé l’esprit avant de déclarer la guerre à la Prusse.

Contre la censure

Utilisez Brave et Tor en suivant notre guide ici.

Ou utilisez un VPN.