Suède : le gouvernement admet que l’on brûle des corans, mais fixe comme « limite absolue » toute discussion à propos des juifs

La rédaction
Démocratie Participative
17 août 2023

La Suède est gouvernée par une coalition parlementaire entre la droite affairiste et la droite populiste.

Avec ces histoires de corans brûlés, les tensions montent et une ligne rouge a été décrétée par la droite affairiste.

Elle va vous étonner, car elle n’a rien à voir avec l’islam.

TV4.se :

Richard Jomshof (Démocrates Suédois) fait l’objet d’une tempête suite à ses déclarations sur l’Islam et le prophète Mahomet.

Richard Jomshof

Le parti libéral a décidé de ne pas exclure M. Jomshof de la commission parlementaire de la justice après ses remarques, ce que le chef de file du parti Libéral, Johan Pehrson, a expliqué en disant qu’il s’agissait d’une pratique parlementaire.

Carl B Hamilton

Carl B Hamilton, membre du Parlement pour le parti Libéral, pense que les déclarations de M. Jomshof sont irresponsables. « C’est une irresponsabilité monumentale que de qualifier Mahomet de meurtrier de masse, que feront-ils la prochaine fois, les juifs seront-ils accusés de quelque chose ? »

On parle d’islam et soudain il est question des juifs.

Les juifs auraient-ils des choses à se reprocher ?

Malgré ses critiques, M. Hamilton soutient la poursuite de la coopération du parti avec les Démocrates de Suède, mais souligne que le parti a des limites. « Je pense que la limite est qu’ils commencent à faire le même genre de déclarations sur les Juifs, et ce n’est pas impossible. Mais il y a une limite absolue« , déclare Carl B. Hamilton, membre de la commission des finances.

Il y a l’air d’avoir un lien entre cette commission des finances et l’interdiction « absolue » de parler des juifs.

Je me demande si c’est la finance internationale.

Lorsque TV4 Nyheterna joint M. Hamilton pour obtenir des précisions, il répond dans un SMS : « Je ne peux pas vivre avec des déclarations racistes sur les musulmans et les juifs, entre autres, et surtout pas sur les juifs. »

Il insiste, mais n’explique rien.

Pourquoi « surtout pas » les juifs ?

M. Hamilton estime que les déclarations de M. Jomshof le poursuivront longtemps. « C’est un scandale. Il devra vivre avec cela tout au long de sa vie politique, car il a fait preuve d’un manque de jugement aussi grave. »

M. Hamilton, qui a déjà été président de la commission de l’UE et de la commission de l’industrie, estime que la fonction de président implique une responsabilité particulière. « En tant que président de la commission, vous avez la responsabilité de maintenir la cohésion du groupe de travail. »

La secrétaire du parti libéral, Gulan Avci, a déclaré mercredi après-midi qu’elle n’était pas en mesure de commenter la façon dont les libéraux considèrent la déclaration de M. Hamilton sur les limites du parti.

C’est très certainement parce que ces limites ne sont pas officielles, mais officieuses, dictées de manière informelle par les financiers juifs internationaux avec lesquels le gouvernement suédois est en relation.

Tout n’est pas gravé dans le marbre, surtout avec ces juifs habitués aux manoeuvres de couloir.

En tout cas, les Suédois peuvent brûler des corans et ce aussi longtemps qu’ils le veulent. Tant qu’ils ne s’intéressent pas au pouvoir occulte qui contrôle leur état, les juifs n’y voient pas de problème existentiel.

« Messieurs, je vous rappelle que nous, Suédois, ne parlerons pas des juifs ici. »

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