Tractage racial : l’ex-ministre écolo-féministe Voynet en crise dans le Jura !

La rédaction
Démocratie Participative
23 juin 2023

 

La campagne de tractage ne laisse pas indifférent !

Tout ce que le Jura occupé compte de juifs, de francs-maçons (si!), de marxistes, d’homosexuels, organise un rassemblement dans le village de Clairvaux-les-Lacs où les héros de l’Unité BURGUND I ont démarché les masses avec succès.

L’ancienne ministre d’extrême-gauche Dominique Voynet (EELV), qui sévit dans la région depuis longtemps, agonise.

Interrogée par la radio marxiste « Plein Air », elle se lamente du fort soutien populaire de cette action exprimée par l’absence de réactions des habitants pourtant sommés de se rallier aux juifs et à la gauche :

Pour rappel, celle qui appelle à la « nuance » et à la « subtilité » expliquait il y a quelques semaines qu’elle voulait déverser l’île islamique de Mayotte en France parce que « ça ne verrait pas ».

Un média a embrayé à propos de l’insurrection planifiée.

Factuel.info :

Le site nazi qui propose le téléchargement de cette propagande d’extrême-droite s’en prend aux responsables associatifs, élu.e.s ou journalistes qui l’ont dénoncée. Il déverse notamment son fiel raciste sur Lakdar Benharira dont il a volé la photo sur notre site. Factuel.info s’associe au rassemblement républicain de samedi 24 juin à Clairvaux.

Proposé au téléchargement sur un site ouvertement nazi, un court tract antisémite, homophobe et raciste a donc été distribué dans la nuit du 9 au 10 juin dans quelques rues de Clairvaux-les-Lacs. Quelques jours plus tard, c’était le tour d’un village de la banlieue d’Amiens, en Picardie, puis d’une commune proche de Rouen, en Normandie, et de Morlaix, en Bretagne.

Oui, oui.

C’est très, très bien !

Ces événements surviennent dans un contexte particulièrement inquiétant. Vient de s’ouvrir à Paris le procès de quatre jeunes néo-nazis soupçonnés via le « projet WaffenKraft » de préparer des attaques de masse contre des musulmans et des attentats contre Jean-Luc Mélenchon ou le rappeur Médine. Début mai, plusieurs centaines de militants et sympathisants d’extrême-droite identitaire avaient défilé à Paris, masqués et scandant des slogans à la symbolique violente, certains s’en prenant aux photographes de presse.

Quelle est cette soupe ?

Nous sommes des militants politiques non-violents, ce que nous rappelons sans cesse.

Et ce truc à Paris, c’est un prank.

Et défiler à Paris légalement est légal.

Si l’on élargit la focale, ces manifestations s’inscrivent dans une recrudescence des expressions publiques xénophobes, y compris par le vote, en Europe, comme en Italie, Suède, Hongrie, Pologne, France… Elles défendent notamment une idéologie de l’inégalité naturelle entre les humains en fonction de leur appartenance ethnique, de genre, d’orientation sexuelle, d’origine, de culture ou de classe. Vaincue avec l’Allemagne nazie en 1945, cette idéologie a fait profil bas durant des décennies. Elle a réémergé ces dernières années avec un nouveau vocabulaire dont l’emblématique et fantasmagorique « grand remplacement » théorisé par Renaud Camus et popularité par Eric Zemmour.

C’est dans vos rêves.

C’est pas vré.

Marine Le Pen était venue à Clairvaux-les-Lacs lors de la campagne présidentielle de 2017 entretenir l’obsession de l’étranger. Le 10 juin dernier, le choc a été rude pour ces habitants découvrant dans leur boîte aux lettres un papier à entête munie de croix gammées et de l’armoirie du IIIe Reich comprenant ces deux phrases sans équivoque : « Homme blanc, tu en as assez de voir les juifs détruire ton pays par l’immigration, la dégénérescence pédo-LGBT et la guerre. Rejoins-nous pour rétablir la domination de la race blanche en Europe ».

Mais tellement.

« Une vieille dame m’a alertée, très émue », expliquait une Clairvalienne lors de la conférence de presse donné ce jeudi 22 juin au siège de SOS-Racisme-Jura. Une journaliste confiait avoir vu un vieux monsieur pleurer. Le conseiller régional Willy Bourgeois (PS) entend « dénoncer ce torchon antisémite qui salit la mémoire de la Résistance ».

Les bandes rouges n’ont jamais résisté à quoi que ce soit.

Elles se contentaient de semer la terreur dans les campagnes en vivant sur le pays et en violant les filles de fermes.

Pour Eileen Chaix, porte-parole locale de LFI, « le problème de l’extrême-droite est global, qu’elle soit institutionnelle ou non ». Et de rappeler le « rôle de l’Etat » dans la lutte, qui doit être « intransigeante vis à vis de tous les discours de haine ».

Eileen Chaix, mélenchoniste.

Sérieusement ?

Le site dempart – pour Démocratie participative, ça ne s’invente pas – félicite le 13 juin les « héros » qui ont « mené une magnifique opération d’éveil racial dans le Jura ». Des héros qui auront cependant soigneusement évité d’agir à visage découvert, suivant les 22 conseils de discrétion absolue dispensés par le site.

Et bien j’imagine que les partisans de Staline dont ces gens nous disent le plus grand bien n’allaient pas tracter publiquement en 1943.

C’est pareil.

Nous affrontons le régime, eux en sont les chiens de garde.

C’est toute la différence pour des révolutionnaires.

Celui-ci se réjouit aussi de l’émoi causé et ironise sur les réactions des « hyènes du régime [hurlant] à la mort ». En fait, il moque les élus, militants et journalistes, rajoutant une couche de valeurs. Les maires de Clairvaux et de Besançon, deux femmes, sont renvoyées à leur sexe. La première sera « démise puisque les femmes n’auront plus le loisir de se mêler de politique » quand aura été « proclamé l’état blanc grand bourguignon ».

Le président de la section jurassienne de SOS Racisme, Lakdar Benharira, est renvoyé à son origine supposée : « Tu m’en diras tant Mohamed… L’insolence du colon ne se dément jamais ». Un soit-disant colon né à Pontarlier avant même la guerre d’indépendance de l’Algérie…

Lakdar ne serait que « supposément » un bougnoule parce qu’une date du calendrier.

Je serais quand même plus catégorique : c’est un bougnoule.

Pire, un bougnoule engagé dans une féroce campagne d’agression raciale contre les indigènes blancs qu’il a passé sa vie à terroriser au sein de la structure juive SOS Racisme pour leur faire accepter l’invasion totale de leurs terres ancestrales.

Lakdar Benharira, qui a porté plainte à titre personnel, est en outre présenté par une photo volée sur Factuel.info qui l’avait interviewé en novembre 2015 après l’attentat contre Clarlie-Hebdo.

Pour cet emprunt réalisé sans autorisation (elle aurait évidemment été refusée si elle avait été sollicitée), j’ai fait constater la contrefaçon par huissier et décidé de porter plainte. Au passage, le délit de contrefaçon est passible de 3 ans de prison et 300.000 euros d’amende, peine portée à 7 ans et 750.000 euros si le délit en commis en bande organisée.

Les journalistes font toujours ça, brandir les peines dans leurs papiers pour tenter d’intimider l’opposition. Se sentir du côté du régime, c’est leur truc.

Mais le régime est à bout, usé, démoralisé, débordé par le crime immigré et l’anarchie rampante, sans parler de la corruption et du laxisme nourri par les juges et les médias rouges. Il ne flanque même plus les criminels en taule, ce que ce plumitif doit trouver très bien à cause de Victor Hugo.

Heureusement que nous n’en avons strictement rien à foutre parce que c’est un tarif de type iranien pour un copié collé.

Bon après, cet homme est con manifestement.

Cette procédure s’ajoute aux plaintes déposées par SOS Racisme devant le Pole national de lutte contre la haine en ligne du Tribunal judiciaire de Paris et le Parquet de Lons-le-Saunier. La maire de Clairvaux-les-Lacs a également annoncé porter plainte. Il est à parier que d’autres seront également déposées.

Quelle importance faut-il accorder à ces distributions de tracts ? Faut-il les ignorer afin de ne pas leur donner d’écho, comme le suggèrent certains ? Vu le contexte, cela consisterait à faire l’autruche.

Oui.

S’ils n’en parlent pas, la swastika se normalise et rien ne se passe.

S’ils en parlent, la swastika se normalise et rien ne se passe.

Dans les deux cas de figures, l’exposition répétée suffit à détruire l’interdit religieux que le régime juif faisait planer sur la swastika.

Ils n’ont que des mauvaises options.

Il ne faut en tout cas pas banaliser cette distribution de tracts. Pas plus que ces autocollants « Jura identitaire » vus dans les rues de Lons-le-Saunier et présentant toutes les passions tristes des fascismes : barbelés, symboles violents, attributs réactionnaires…

C’est avec ces réflexions et cette conviction de la nécessité de se lever contre la barbarie qui menace, que nous participerons au rassemblement républicain samedi 24 juin à 11 heures devant le monument aux morts de Clairvaux-les-Lacs au côté de nombreuses organisations démocratiques.

Ce texte a été écrit par un agitateur d’Anatolie.

Le ci-devant Bordür.

On comprend qu’il redoute les très nécessaires clarifications raciales et territoriales en préparation.

En tout cas, la liste des participants est alléchante.

Jugez-en plutôt :

Parmi mes favoris complètement wtf, très clairement la « Fraternité Chrétienne des Personnes Malades Handicapées du Jura », mais aussi « l’Amicale de Neuengamme » dont j’apprends du coup par la même occasion qu’il est toujours ouvert.

Tant mieux, nous allons avoir des travaux de plein air à faire réaliser.

Un coup de coeur pour la « communauté israélite du Jura », forcément. Un attroupement soudé par la seule haine génocidaire contre les Blancs ne serait pas complet sans les juifs du secteur.

Il y a les Tziganes aussi. Après leur passage, il va y avoir du fil téléphonique qui va manquer à Clairvaux-les-Lacs.

Le Grand Orient, le Parti Communiste, Jura « Fiertés », Parti Socialiste, les boomers retraités de la CFDT, ça, c’est à la fois la routine et, en même temps, sans eux la fête n’est pas complète.

En tout cas, nous vous invitons à tracter dans votre secteur en suivant nos consignes.

Rappel des consignes, ce n’est pas si long qu’il n’y paraît ;

  • Agissez seul ou en binôme, jamais plus
  • Organisation des actions uniquement de visu, aucun message par le net ou smartphone, même « codé »
  • Ne parlez jamais de vos actions à qui que ce soit
  • Photocopiez vos tracts (noir et blanc) dans des magasins de bureautique, supermarchés locaux (payez en cash), pas d’imprimante personnelle
  • Ne photocopiez pas dans le même magasin, changez systématiquement et jamais dans votre commune
  • Portez toujours un masque et une capuche lorsque vous imprimez
  • Ne garez pas votre voiture sur le parking du lieu où vous photocopiez (vidéosurveillance)
  • Un tract en format A4 plié en deux ou deux tracts en format A5 (à masicoter)
  • Quelques centaines de tracts suffisent par action
  • Ne conservez aucun stock de tracts chez vous ou ailleurs, tout doit être distribué ou le surplus détruit (pas à la poubelle, par le feu)
  • Durée de l’action : une à deux heure(s)
  • De nuit (idéalement, de 01h00 à 03h00 du matin)
  • Jamais dans votre commune, idéalement pas dans votre communauté de communes
  • Les flics opèrent hiérarchiquement selon le schéma départemental, pour leur rendre plus difficile la tâche n’hésitez pas à opérer en dehors de votre département
  • Pas en centre-ville (vidéosurveillance)
  • Garez votre voiture dans une zone sans éclairage, idéalement à l’écart
  • Portez obligatoirement un masque sanitaire et une capuche/casquette
  • Laissez impérativement votre téléphone chez vous
  • Pas d’utilisation de votre carte de crédit de votre départ jusqu’à votre retour
  • Ne manipulez jamais les feuilles A4 et les tracts à mains nues, uniquement avec des gants (type gants jetables en plastique)
  • Boîtez, scotchez sur des supports ou laissez les tracts au sol dans des endroits fréquentés (de jour)
  • Ne tractez pas intensivement, espacez vos actions dans le temps et l’espace

Participez à l’effondrement du régime à votre niveau !

Rejoignez le hall d’honneur des héros des unités de propagande autonomes !