Trou de mémoire : Clara, enceinte de 8 mois, et sa fille Anna, 4 ans, brûlées vives par un Tunisien en 2018

Leutnant
Démocratie Participative
19 juin 2023

Trou de mémoire : le topic récurrent qui rémémore les Blancs oubliés par les amis de l’immigration.

Anna et Clara n’avaient pas la bonne couleur de peau, elles n’intéressent donc pas Mediapart, Jean-Luc Mélenchon ni Emmanuel Macron

La diversité n’a presque que des avantages.

Lyon Capitale :

Il y a quatre ans jour pour jour, un incendie ôtait les vies d’une mère et sa fille dans un immeuble de la route de Vienne à Lyon.

Jeudi 14 février 2019, environ 1 000 personnes s’étaient réunies pour rendre hommage à Clara et sa fille Anna, décédées dans un incendie route de Vienne à Lyon. Ce jeudi 9 février 2023 marque les quatre ans de ce drame, dont les commanditaires présumés seront jugés à partir de jeudi 16 février devant la cour d’assises du Rhône.

Le 9 février 2019, Clara enceinte de huit mois et demi, sa fille de 4 ans, Anna, et son compagnon, Julien, passent la soirée dans leur appartement, situé au dessus d’une boulangerie.

Aux alentours de 20 h 30, une explosion secoue l’immeuble, qui s’embrase. Clara et Anna, dans une chambre, prisonnières des flammes, trouvent la mort dans l’incendie. Julien, impuissant, parvient à fuir en sautant par la fenêtre.

Rapidement, la piste de l’acte criminel s’impose aux enquêteurs. Ils retrouvent notamment du kérosène dans la boulangerie, à l’origine de l’explosion. L’enquête révèlera qu’il s’agissait d’une tentative d’escroquerie à l’assurance.

L’homme à l’origine de l’incendie, a été arrêté en juillet 2019 en Tunisie, pays dont il est originaire. Le 22 novembre 2022, il est condamné par la cour criminelle de Médenine à 15 ans de prison. Une décision dont les parties civiles et l’accusé ne se sont pas satisfait puisqu’ils ont décidé d’interjeter appel.

Selon les enquêteurs, l’homme aurait agi à la demande du propriétaire et du gérant de la boulangerie. Ces derniers ont été arrêtés en juillet 2019 et sont depuis en détention à Corbas et Villefranche-sur-Saône. Ils sont notamment accusés de « complicité de destruction du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ayant entraîné la mort » et « tentative d’escroquerie réalisée en bande organisée ».

Le procès devant la cour d’assises du Rhône s’ouvrira jeudi 16 février à Lyon. Le verdict est attendu le vendredi 24.

Heureusement, les leçons ont été tirées. Emmanuel Macron lutte contre l’extrême-droite.

Le Forum EELB sera prochainement de retour