Var : après 9 heures à agoniser dans le couloir des urgences, Lucas, 25 ans, meurt sur le sol faute d’antibios

La rédaction
Démocratie Participative
28 janvier 2024

Des nouvelles du système de santé que le monde entier nous envie.

Le Parisien :

Les minutes s’écoulent au rythme des SMS de détresse. Ce 30 septembre, les lèvres bleues, le palpitant à mille à heure, Lucas est emmené par les pompiers à 15h50 aux urgences d’Hyères (Var), après de violentes douleurs à l’abdomen, survenues la veille au soir.

Le technicien de 25 ans, installé sur un brancard dans le couloir, trouve à peine la force d’écrire à sa maman, Corinne. À 18h02, il lui envoie : « Je me plains à tout le monde que j’ai du mal à respirer. Mais personne ne fait rien. » Quatre minutes plus tard : « Jsp (je sais plus) quoi faire. J’ai tellement mal. » Elle : « Crie, j’en peux plus, au secours, dis que tu veux voir tes parents qui sont dehors. » Une infirmière lui fait une prise de sang. Puis plus rien. 18h17, ses SMS se font lapidaires : « Horrible maman, horrible. »

Ses parents aimeraient crier, forcer la porte des urgences mais les accompagnants n’ont pas le droit d’entrer. Son cœur de maman déchiré, Corinne comprend instantanément la gravité de son état. « Lucas ne se plaignait jamais ! S’il dit ça ne va pas, c’est que ça ne va pas du tout », martèle cette fonctionnaire de 63 ans, habitante du Beausset, près de Toulon.

D’une voix forte, sans jamais s’autoriser à vaciller, elle raconte heure par heure le calvaire de son fils, la passivité des blouses blanches, son agonie dans le silence. Jusqu’à la fin. « J’avais trois enfants, il m’en reste deux. »

Ce soir-là, dans le couloir, un autre brancard fait face à celui de Lucas. Damien, du même âge, le dos bloqué, l’entend gémir durant des heures : « On voyait qu’il souffrait le martyre. Un médecin lui a demandé s’il avait fumé du cannabis, sûrement parce qu’il avait des dreadlocks. Puis a conclu, en moins de 30 secondes, à une indigestion. J’ai ensuite compris que c’était plus bien grave en le voyant se tordre de douleurs. Il répétait, à bout de souffle, s’il vous plaît, s’il vous plaît, mais personne ne s’arrêtait. »

Lucas est en réalité victime d’une infection à méningocoque dont la souche particulière attaque son ventre. Sans antibiotique, il ne survivra pas. « Vers 21h30, il était assis sur son brancard et d’un coup, il s’est effondré. Deux infirmiers sont passés devant lui sans le regarder. J’ai crié au troisième : Excusez-moi, il fait un malaise ! »

Là, tout va très vite : il entend « 5,3 » de tension, le médecin arrive. « Le début de la fin », soupire Damien, qui fait dès le lendemain un signalement au procureur. Lucas n’aurait reçu une injection d’antibiotiques que vers minuit trente, après presque neuf heures d’attente. Mais il est déjà dans le coma. L’infection qui s’est répandue dans son sang lui provoque deux arrêts cardiaques. Les parents, enfin autorisés à entrer, assistent au sauvetage impossible. Son père hurle : « Vous avez tué mon fils ! »

En l’occurrence, oui, les blouses blanches ont bel et bien tué son fils. Cela fait déjà un moment que ces maniaques tuent des gens, avec leurs injections expérimentales.

Sans évoquer ces psychopathes qu’on appelle les médecins du système, c’est également ce qui se produit quand un pays – contrôlé les philanthropes internationaux – décide d’ouvrir ses frontières à près de 500,000 pouilleux du tiers-monde. Ils se ruent sur les services de santé et laissent la facture aux contribuables blancs.

Mais au moins l’AME des droits de l’homme est sauve.

J’aimerais tout de même savoir combien de temps cette pyramide de Ponzi peut encore durer.

Quel est son secret ?

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